Fin de ce Blog...
11 novembre 2008
29 septembre 2008
[H]ymne à la Beauté
O Beauté? ton regard, infernal et divin,
Verse confusément le bienfait et le crime,
Et l'on peut pour cela te comparer au vin.
Tu contiens dans ton oeil le couchant et l'aurore;
Tu répands des parfums comme un soir orageux;
Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore
Qui font le héros lâche et l'enfant courageux.
Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres?
Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien;
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.
Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques;
De tes bijoux l'Horreur n'est pas le moins charmant,
Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques,
Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement.
L'éphémère ébloui vole vers toi, chandelle,
Crépite, flambe et dit: Bénissons ce flambeau!
L'amoureux pantelant incliné sur sa belle
A l'air d'un moribond caressant son tombeau.
Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe,
O Beauté! monstre énorme, effrayant, ingénu!
Si ton oeil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte
D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu?
De Satan ou de Dieu, qu'importe? Ange ou Sirène,
Qu'importe, si tu rends, — fée aux yeux de velours,
Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine! —
L'univers moins hideux et les instants moins lourds?
Charles Baudelaire >> Les Fleurs du mal (1857) >> Hymne à la Beauté
Publié par [S]anguine Sky à 18:28 0 commentaires
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11 juillet 2008
Our [B]oby à corps ouvert...
Ces questions et beaucoup d’autres trouvent leurs réponses dans OUR BODY / A CORPS OUVERT. En révélant toute la complexité du corps humain, cette exposition permet au public d’avoir un regard de près et en trois dimensions sur l’intérieur du corps. Les corps et les organes sont conservés par imprégnation polymérique, méthode qui garde intactes les structures de tissu les plus fines jusqu’au niveau microscopique, ce qui en fait un processus inestimable pour la recherche médicale.
LYON - la Sucrière, du 28 mai au 03 août 08
Vous ne regarderez plus jamais votre corps comme avant.
http://www.ourbodyacorpsouvert.com/
Publié par [S]anguine Sky à 18:07 0 commentaires
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7 juillet 2008
Clip Vidéo du [J]our
Depeche Mode- Freelove (2001)
Publié par [S]anguine Sky à 23:47 0 commentaires
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29 avril 2008
Clip Vidéo du [J]our
Daniel Darc - J'irai au Paradis (2007)
Publié par [S]anguine Sky à 17:43 2 commentaires
Libellés : [V]idéos
[Q]uand je mourrai, j’irai au paradis, parce que c’est en enfer que j’ai passé ma vie.
«Quand je mourrai, j’irai au paradis, parce que c’est en enfer que j’ai passé ma vie.» Dans la bouche de Daniel Darc, cela prend évidemment un autre sens que dans celle d’Alizée. Le rapprochement n’est pourtant pas fortuit. Ces quatre dernières années, le monde merveilleux de la variété a beaucoup chanté Daniel Darc. D’Alizée à Marc Lavoine en passant par Elisa Tovati ou Thierry Amiel, c’est un frisson cathartique qui semble avoir traversé des voix soudainement parcourues d’idées noires. Avec l’altruisme qu’on lui connaît, on peut aussi imaginer que tout ce beau linge n’a pas été insensible au retour en grâce d’un artiste qu’on donnait effectivement pour mort.
Il y a quatre ans, l’album Crève-Cœur avait montré qu’on n’a pas toujours besoin de claquer des budgets pharaoniques pour un truc qui accroche l’oreille.
Composé, arrangé et réalisé à demeure par Frédéric Lo, devenu voisin de Daniel Darc, ex-figure de l’emblématique groupe des années 80 Taxi Girl (une compilation en préparation), ce disque s’est vendu à 50 000 exemplaires. Ce qui est finalement peu au regard de son retentissement : des succès (Rouge rose, Je me souviens, je me rappelle), une tournée costaud, des featurings (Buzy, Cali), des droits d’auteur et un dossier de presse douillets.
Confession. Amours suprêmes en signe la suite. Et il n’y a aucune raison pour qu’elle soit boudée. Sans oublier sa griffe d’arpèges en berceuse, cet objet en nerfs plus rock propose un beau duo (L.U.V) avec Bashung (retrouvé au sein de la tournée des Aventuriers d’un autre monde, avec Cali, Raphaël, Aubert, Kolinka), d’autres invités de choix (Robert Wyatt, Steve Nieve, le pianiste de Costello et Chamfort) et deux singles au moins (J’irai au paradis, la Seule Fille sur Terre).
Si l’ensemble n’est pas franchement guilleret, il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre, prévient Daniel Darc, devant une bière à 9 degrés. «Ce sont des histoires, des chansons. Quand Lou Reed chante Heroin, ça ne veut pas dire qu’il veut mourir avec une aiguille dans le bras.» Oui, mais quand vous dites «j’ai gâché ma vie», c’est une confession ? «Mais je ne dis pas "raté". Différent. Alors, oui, j’ai gâché une partie de ma vie. Car je n’ai pas su choisir. Au lieu de tout lire jusqu’à 30 ans, les bons comme les mauvais écrivains, je me suis pris pour Sid Vicious. Mais c’était un gamin. Il pensait que tout était vrai, alors que ce sont des rôles. On n’est pas des voyous.»
Rédemption. Les livres à lire, les films à voir, Daniel Darc dit les avoir découverts grâce au rock : Godard par Patti Smith, Coltrane par Iggy Pop, puis Albert Ayler par Coltrane. S’inspirant du titre coltranien Love Supreme, Daniel Darc n’a pas eu à chercher bien loin pour retrouver ses thèmes. Portant toujours sur le regret, le pardon et la rédemption, les dix chansons d’Amours suprêmes le présentent juste dans un style affiné sous le même jour : Daniel Rozoum, enfant juif converti au protestantisme à la mort de son père, ancienne vedette ayant survécu à mille overdoses, ex-braqueur cueillant des framboises chez les sœurs (dans les Cévennes) quand il n’a plus un radis, érudit autodidacte penché sur une vieille machine à écrire au milieu des vinyles d’Elvis.
Puis, devant une autre bière, on a parlé de ses cinq grammes d’héro par jour avant de décrocher («le truc le plus rock que j’ai fait»), de ses grands-parents russes, de son amour perdu, des modes de vie dissemblables avec Frédéric Lo, de la cinquantaine qui approche et de sa dernière répartition Sacem (17 500 euros) : «Etre encore en vie ? Bien sûr, ça me surprend. Dans mes cauchemars, je me vois vivre aussi longtemps que William Burroughs : 83 ans.» Et ça vous dérange qu’on vous associe tout le temps à la défonce ? «Non. Parler de drogue, c’est toujours mieux que de parler de Sarkozy.»
www.liberation.fr
Publié par [S]anguine Sky à 17:01 0 commentaires
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6 avril 2008
Propagand[A]
Propaganda est un groupe new wave doté de consonnances darkwave. C'est un groupe allemand formé à Düsseldorf en 1982 par Ralf Dörper et qui s'est fait un petit nom vers le milieu des années 1980 grâce, notamment, aux titres P:Machinery (chanté par Claudia Brücken), Dr. Mabuse et Duel, issus de l'album A secret wish.
Le groupe fut très actif entre 1982 et 1990, puis connut une période de sommeil avant de repartir il y a quelques années avec Susanne Freytag et Michael Mertens. 6 autres personnes furent associées au groupe : Claudia Brücken, Ralf Dörper, Derek Forbes, Brian McGee (deux anciens musiciens du groupe new wave Simple Minds), Betsi Miller et Andreas Thein (des anciens membres).
L'ancienne chanteuse, Claudia Brücken, partie de son côté, a formé le duo Act avant de continuer son parcours en solitaire.
Discographie:
.A Secret Wish (1985)
.Wishful Thinking : remixes (1985)
.1234 (1990), avec la participation de David Gilmour (chanteur des Pink Floyd)
.Outside World : Compilation (2002)
Publié par [S]anguine Sky à 20:30 2 commentaires
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2 avril 2008
Clip Vidéo du [J]our
Propaganda - Dr Mabuse (1984)
Publié par [S]anguine Sky à 21:03 0 commentaires
Libellés : [V]idéos
25 février 2008
Clip Vidéo du [J]our
Kate Bush - Army Dreamers (1980)
Publié par [S]anguine Sky à 19:42 0 commentaires
Libellés : [V]idéos
19 février 2008
18 février 2008
Clip Vidéo du [J]our
Trost - In diesem Raum (2007)
Publié par [S]anguine Sky à 20:52 0 commentaires
Libellés : [V]idéos
15 février 2008
[B]atcave
Le look batcave est exclusivement porté sur la couleur noire, le visage souvent grimé, les compositions squelettiques, dérangeantes, sinistres, lyriques ou flamboyantes, parfois kitsch, s'accompagnant d'un certain goût pour la provocation (androgynie issue de la scène glam rock, crètes issues de la scène punk...), et l'horreur (cinématographique principalement).
Le courant doit son nom à un club londonien, The Batcave ouvert courant juillet 1982, à Soho, par Ollie Wisdom, chanteur de The Specimen. Ce club, se voulant à contre-courant au possible, clamait qu'il était "absolutely no funk". Cette attitude se reflétait aussi bien dans la programmation musicale, passant aussi facilement du rockabilly aux groupes de punk moderne, que dans les diverses animations adjacentes : films d'horreur des années 30, cabaret...
Il est intéressant de noter que les fondateurs désiraient redonner du sang neuf au romantisme noir du XIXe siècle, ce qui est l'un des principes du mouvement gothique actuel. D'un point de vue musical on peut aussi noter que les groupes ayant joué dans ce club sont souvent les parents de mouvements majeurs des musiques dites gothiques (Bauhaus pour le batcave moderne, Killing Joke pour le Metal industriel ...)
En ce qui concerne la France, le mouvement Batcave est représenté entre autres par Neva et son chanteur Jacquy Bitch, encore en activité de nos jours.
Publié par [S]anguine Sky à 21:25 1 commentaires
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