I saw [I]t!

Comment parler de David Lynch sans faire référence à son premier long métrage Eraserhead?

Eraserhead (1977) avec Jack Nance et Charlotte Stewart.

Un "héros" (Henry) tourmenté, un rejeton "alien", une ambiance sombre (accentuée par le noir et blanc et le faible éclairage des scènes), une musique sourde et continue, l'absence presque totale de dialogues, tout pour entrainer le spectateur dans une spirale cauchemardesque. Assiste t-on à une évocation onirique de l'esprit tortueux d'Henry (ou bien de David Lynch lui même) ou à la folie elle même?



La fin du film, comme la plupart de ses films, laisse libre court à notre imagination. Ses films se vivent de l'intérieur. Comme dit David Lynch "chaque film est une expérience" et chaque personne qui vit cette expérience a ses propres pensées, ses propres sentiments et ses propres conclusions.

Film culte pour certains, absurdité pour d'autres, Eraserhead ne laisse en aucun cas indifférent. Lors des premières diffusions dans des petites salles, il était remis aux spectateurs un badge à leurs sorties sur lequel on pouvait lire "I saw it".

I saw it too!